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Étourdissement, Vertige et Équilibre

Étourdissement
Étourdissement

Ce n’est pas toujours facile de décrire des symptômes, d’expliquer au thérapeute comment on se sent, de dire ce qui s’est passé exactement, etc. Surtout en ce qui concerne les étourdissements, les vertiges, qui sont ressentis différemment selon les personnes.

 

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Comment puis-je vous aider ?

Quand vous viendrez à mon cabinet, on commencera par faire une anamnèse, afin que je comprenne le motif de la consultation. Je vous poserai certaines questions spécifiques, procéderai à une série de tests qui déboucheront sur un premier diagnostic. Nous établirons alors un programme pour un traitement personnalisé.

 

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Un vertige, qu’est-ce que c’est ?

Pour mes patients francophone le vertige est très souvent le terme général qu’ils utilisent pour décrire leurs symptômes, qui sont en fait plutôt des étourdissements. Dans les médias, les termes étourdissements et vertiges sont utilisés de manière interchangeable. Mais officiellement les étourdissements sont plutôt la sensation d’avoir la tête légère, une faiblesse ou une instabilité. Certaines personnes ont l'impression d'avoir le mal de mer (comme lorsqu’on est sur un bateau) ou d’avoir bu un verre de trop. Parfois cette sensation s’accompagne de ‘brouillard cérébral’, comme si on avait la tête dans du coton. Mais lorsque les patients parlent d'une sensation de tourbillonnement et de rotation comme si la pièce tourne autour d’elles, on parle de vertige. Ils ont une sensation subjective de tourner, de chanceler, de pencher etc. Dans les deux cas, cela peut aller de pair avec une instabilité, une perte d'équilibre ou un désorientation spatiale.

 

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Comment je garde mon équilibre ?

Nous pensons rarement à la façon dont nous tenons en équilibre, mais c’est un système incroyablement ingénieux. Essayons d'expliquer cela le plus simplement possible ; le système d'équilibre de votre corps repose sur trois sens : la vision (pour voir où vous allez), le sytème vestibulaire (l'organe d'équilibre de l’oreille interne, qui émet des signaux quand on bouge la tête) et la proprioception (les capteurs tactiles du corps qui permettent de sentir où on va). Les informations provenant de ces trois sens sont intégrées et traitées par le tronc cérébral, qui indique aux yeux de maintenir une vision stable et aux muscles de garder la posture et donc l'équilibre.

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Quand surviennent ces sensations de vertige ?

Si vous ressentez des vertiges, des étourdissement ou une perte d’équilibre, il se peut qu'un, ou plusieurs systèmes sensoriels ne fonctionnent pas correctement. On parle alors de troubles vestibulaires, qui peuvent être d'origine périphérique ou centrale. Les troubles périphériques, surviennent lorsque la structure à l'origine du problème se situe dans l'oreille interne. Les plus fréquents sont : le vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB), la labyrinthite ou névrite vestibulaire, la maladie de Ménière ou hydrops endolymphatique secondaire. Vous trouverez plus d’information sur le VPPB dans le chapitre sur vertige (en dessous).

 

Le vertige d’origine centrale est moins courant qu'un trouble périphérique, et souvent provoqué par un problème avec des vaisseaux sanguins dans le cerveau. Vous pouvez avoir des vertiges avec un lésion centrale, mais ce n’est pas le symptôme le plus courant. Les patients se plaignent souvent de la sensibilité au mouvement et du déséquilibre. D'autres symptômes typiques sont des difficultés à parler, des troubles ou une perte de vision, une altération de coordination, de l’attention et de la mémoire. Les patients peuvent aussi bien avoir le sentiment d'être tirés ou poussés sur le côté (latéropulsion).

 

Parmi les autres problèmes liés au dysfonctionnement vestibulaire, on peut citer les complications liées au vieillissement, les troubles auto-immuns et les allergies. D'autres facteurs jouent également un rôle important : l'anxiété et le stress, qui peuvent provoquer ou intensifier les symptômes. L'hyperventilation est une cause importante et négligée de vertiges lié au stress. Ils s'agit d'un mode de respiration superficiel induit par l'anxiété (augmentation de la vitesse de respiration), qui peut créer de nombreux symptômes, dont des vertiges.

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Que dois-je faire lorsque je souffre de vertiges ?

Si ces vertiges, ou étourdissements ne disparaissent pas d'eux-mêmes, contactez votre médecin généraliste, qui pourra vous prescrire, en cas de nausée sévère, un médicament, vous envoyer voir un ORL (médecin des oreilles, du nez et de la gorge) ou vous diriger vers moi. En cas de vertige d’origine centrale, vous avez besoin d’être évalué rapidement par un médecin.

Vertige
Vertige

Si vous avez la sensation que la pièce et les objets qu’elle contient se mettent soudainement à tourner autour de vous, lorsque vous changez votre tête de position, et que cette sensation dure entre 5 et 15 secondes, alors vous pouvez avoir un VPPB. En général, cette sensation est appréciable lorsque vous regardez en haut ou en bas ou lorsque vous vous retournez sur le côté dans votre lit. 

 

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Qu'est-ce que la VPPB ?

VPPB signifie Vertige Positionnel Paroxystique Bénin. Il s'agit d'un terme générique indiquant un vertige qui apparaît soudainement (paroxysme) lorsque vous changez de position. Ainsi, si la sensation de rotation réelle perdure, il est très probable que ce n'est pas un VPPB et qu'il pourrait s'agir d'une autre pathologie, par exemple une inflammation de l'oreille interne. La partie "bénigne" signifie que vous n'avez pas à vous inquiéter ; il s’agit uniquement d’un problème mécanique. Néanmoins, le vertige peut être très contraignant pour vos activités quotidiennes et peut provoquer une certaine anxiété chez certains patients.

 

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Mais que se passe-t-il exactement ?

La réponse se trouve dans le labyrinthe vestibulaire. Vous pouvez voir sur l'image ci-dessous, à l'intérieur de l'oreille interne, un organe avec trois structures en forme d'arc. Ce sont les trois canaux semi-circulaires ; ils sont remplis de fluide et nous fournissent des informations sur le mouvement, la position du corps et l'orientation spatiale. Lorsque vous bougez la tête, le fluide de ces canaux se déplace également. À l'extrémité de chaque canal, vous avez de petites cellules ciliées. Lorsqu'elles sont mises en mouvement par le fluide, elles envoient au cerveau un signal concernant le mouvement de votre tête. 

Inner Ear

À côté de ces canaux se trouve un espace appelé vestibule, dans lequel se trouvent l'utricule et le saccule. Ces deux organes otolithiques jouent un autre rôle essentiel dans la détection du mouvement ; ils aident à détecter l'accélération linéaire. Il indique donc à votre corps que vous avancez, par exemple lorsque vous conduisez une voiture. Ou lorsque vous vous déplacez vers le haut et vers le bas, comme dans un ascenseur.

 

L’essentiel à retenir de tout cela, c'est qu'ils ont de petites particules incorporées dans une couche de gel, appelées otocônes. Ces petits cristaux peuvent se détacher du gel et migrer dans un ou plusieurs des canaux semi-circulaires, où ils ne sont pas censés se trouver. Lorsqu'un nombre suffisant de ces particules s'accumulent dans l'un des canaux, elles interfèrent avec le mouvement normal du liquide provoquant l'envoi de faux signaux au cerveau par l'oreille interne. À cet instant, vous éprouvez une sensation de rotation. Celle-ci dure généralement de 5 à 15 secondes, soit le temps pendant lequel l'otocône se déplace dans vos canaux. Lorsqu'ils se déplacent librement dans le canal, on parle de 'canalithiase'. Malheureusement, il arrive parfois qu'ils soient bloqués ; dans ce cas, vous avez une 'cupulolithiase'. Cette dernière peut durer plus longtemps, jusqu'à quelques minutes ou plus. 

 

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Que puis-je faire pour y remédier?

Si ces symptômes vous semblent familiers, vous pouvez demander à votre médecin de vous prescrire une thérapie physique. Lors de la première séance de traitement, je vais tout d'abord examiner si vous souffrez d'un VPPB, et ensuite déterminer le ou les canaux dans lesquels les cristaux sont coincés. Ensuite, j'utiliserai des manœuvres spécifiques, pour remettre ces cristaux dans le vestibule. Ainsi, ils ne vous dérangeront plus. La plupart de mes patients se sentent immédiatement beaucoup mieux après une manœuvre réussie. 

Lors de la deuxième séance, je contrôlerai si la manœuvre effectuée lors de la première séance a fonctionné et si tous les symptômes ont disparu. Parfois, je dois répéter la manœuvre une deuxième ou une troisième fois. Dans certains cas, la manœuvre a fonctionné, mais parfois, 'autres causes peuvent être à l'origine de ces étourdissements ou de ces vertiges.

Équilibre
Équilibre

Nous pensons rarement à la façon dont nous tenons en équilibre, mais c’est un système incroyablement ingénieux. Essayons d'expliquer cela le plus simplement possible ; le système d'équilibre de votre corps repose sur trois sens : la vision (pour voir où vous allez), le sytème vestibulaire (l'organe d'équilibre de l’oreille interne, qui émet des signaux quand on bouge la tête) et la proprioception (les capteurs tactiles du corps qui permettent de sentir où on va). Les informations provenant de ces trois sens sont intégrées et traitées par le tronc cérébral, qui indique aux yeux de maintenir une vision stable et aux muscles de garder la posture et donc l'équilibre.

Acouphène
Acouphène

Il est 3 heures du matin, et vous vous réveillez soudainement en entendant un sifflement dans une oreille. Nerveusement, vous sortez du lit, vous marchez jusqu'à la cuisine, vous buvez un verre d'eau et vous attendez que ce bruit gênant passe. Les acouphènes sont souvent vécus comme quelque chose d'effrayant et d'intrusif. C'est compréhensible car, sorti de nulle part, il y a tout en coup dans votre tête un son qui n'était pas là auparavant. Et ce n'est pas dans votre imagination. Alors que se passe-t-il?

 

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Qu'est-ce qu'un acouphène?

C’est la perception d'un son en l'absence de sons extérieurs. Beaucoup de mes clients me disent, lors de l'admission, qu'ils entendent soudain des sifflements dans une oreille ou dans les deux. Parfois ce ne sont pas des sifflements, il peut s'agir aussi de sonneries, fredonnements, bourdonnements ou vrombissements dans les oreilles. Certaines personnes ont mentionné qu'elles pouvaient entendre un bruit de claquement à chaque battement de cœur, d'autres parlent d'un craquement ou d'un son métallique. Scientifiquement, on appelle acouphène tout son qui se trouve dans l'oreille. Pour la moitié de ces personnes, cela va de pair avec une hypersensibilité auditive, que nous appelons hyperacousie.

 

Il est probable que vous connaissiez quelqu'un dans votre entourage qui souffre d'acouphènes, car c'est assez courant. Je pense que nous connaissons tous la sensation d'un petit bourdonnement dans l'oreille pendant quelques secondes. Mais pour environ 15 % de la population adulte, ce bourdonnement peut durer de 3 à 6 mois, voire plus longtemps. Dans ce groupe, seul un faible pourcentage de personnes trouve que l'acouphène est très gênant. Et pour ce petit groupe, la vie peut devenir un grand défi.

Ces personnes peuvent développer des symptômes physiques qui se traduisent souvent par de l'agitation, une tension, un manque d'énergie et de la fatigue. Les acouphènes peuvent entraîner de nombreux problèmes psychiques comme la tristesse, l'anxiété, la dépression ou le désespoir. Tous ces symptômes affectent négativement l’expérience des acouphènes.

 

On constate également des changements de comportement. Les activités quotidiennes comme lire un livre ou écouter de la musique requièrent une plus grande attention. Ces gens évitent souvent les endroits bruyants comme les bars ou les restaurants. Dans le cas de l'hyperacousie, parce que le bruit les dérange, ou dans le cas des acouphènes, parce qu'ils pensent que cela va s'aggraver. Ce comportement d'évitement conduit en fin de compte à se concentrer davantage sur ces problèmes, en leur donnant de plus en plus d’importance et peut, à long terme, conduire à l'isolement social.

 

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Quelles sont les causes des acouphènes?

Il y a 10-15 ans, les scientifiques pensaient encore que la perte d'audition était en la cause. Les cellules ciliées de l'organe auditif (cochlée) de l'oreille interne seraient endommagées, cassées ou pliées. Les raisons possibles peuvent être des bruits forts, certaines médicaments toxiques ou le vieillissement naturel (presbyacousie). Les cellules ciliées transmettraient moins d'informations ou des informations erronées au cerveau, qui les interprétait à tort comme un son. Un peu comme un "son fantôme".

 

Aujourd'hui, cette théorie suscite de sérieux doutes. Il est vrai que la perte auditive joue un rôle important dans l’apparition de l’acouphène, mais pas tout à fait de la manière que l’on imaginait au départ. Ainsi, avec des cellules ciliées endommagées, moins d’informations sont envoyées de l'oreille interne à la partie du cerveau qui traite les informations auditives, le cortex auditif. Vous pourriez penser que moins d'activité signifie que le cerveau devrait moins travailler, mais c'est le contraire. Le cerveau doit travailler davantage et accroître sa capacité à traiter les informations fragmentaires transmises par l'oreille interne. En d'autres termes, si l'oreille ne parle pas suffisamment au système auditif central, les cellules nerveuses de ce système commencent à "bavarder" de façon excessive. Cette suractivité anormale peut entraîner des acouphènes.

 

Cependant, beaucoup des personnes sans perte auditive qui ont développé des acouphènes.

 

 

Existe-t-il un remède contre les acouphènes?

La réponse n'est pas si simple, et malheureusement, il n'existe toujours pas de remède universel contre les acouphènes. Le problème auquel les scientifiques sont confrontés aujourd'hui est qu'il y a différents sous-types d'acouphènes, et plusieurs conditions médicales leur sont associées. Il est donc logique qu'il n'existe pas de traitement spécifique ou de pilule magique qui puisse guérir tout le monde de ces symptômes.

 

En premier lieu, il y a une distinction entre les acouphènes subjectifs et objectifs. La plupart des gens souffrent d'acouphènes subjectifs, ce qui signifie que seul le patient peut entendre le son. 

 

Par contre les acouphènes objectifs peuvent être entendus par le médecin. Comme l'acouphène objectif pulsatile, qui est un bruit de claquement, généralement calqué sur les battements de votre cœur, que votre médecin peut entendre avec un stéthoscope. Il est dû à l'augmentation du flux sanguin dans une petite artère de l'oreille interne. Un autre son objectif peut être provoqué par les contractions d'un ou deux tout petits muscles de l'oreille moyenne. Cette forme particulière est appelée acouphène de l'oreille moyenne.

 

Un autre sous-type est l'acouphène syndromique, qui peut être provoqué par l'otospongiose (problème d'un des os de l'oreille interne), un neurinome de l'acoustique (tumeur sur le nerf auditif) ou la maladie de Menière (quantité anormale de liquide dans l'oreille interne).

 

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Quelles mesures dois-je prendre pour me faire soigner?

Tout d'abord, vous devez vous rendre chez votre généraliste. Il peut examiner vos oreilles avec un otoscope, qui est une source de lumière avec une loupe qui éclaire dans le conduit auditif. Il permet de voir s'il y a du cérumen superficiel qui doit être nettoyé ou s'il y a une infection de l'oreille. Certains médecins peuvent traiter ces problèmes eux-mêmes, ou vous envoyer chez un oto-rhino-laryngologiste (ORL) pour un examen plus approfondi. Vous passerez un test auditif assis dans une pièce insonorisée avec des écouteurs, on vous fera écouter des sons de hautes et basses fréquences.

Environ la moitié des personnes se feront prescrire un scanner IRM, généralement pour exclure un neurinome de l'acoustique. Mais ne vous inquiétez pas, la plupart de temps, le résultat est négatif. Un petit groupe de personnes subira un test sanguin en cas d'acouphène pulsatile, pour exclure une éventuelle anémie (manque de globules rouges) ou des problèmes de thyroïde.

 

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Que peut faire un physiothérapeute?

Il existe un sous-type d'acouphènes que je n'ai pas encore mentionné, qui peut être traité en partie par une thérapie manuelle et des exercices, et qui est appelé acouphène somatosensoriel. Dans ce cas, nous constatons une relation entre la tension accrue des muscles de la colonne cervicale, des muscles de la mâchoire, de la ceinture scapulaire et l'intensité de l'acouphène. La physiothérapie permet de traiter les points musculaires douloureux, de mobiliser la colonne cervicale supérieure et au thérapeute de prescrire des exercices à domicile.

 

Même si l'acouphène somatosensoriel n'est pas confirmé, il existe encore plusieurs façons d’y  remédier. Les traitements qui se sont avérés bénéfiques sont la compréhension des acouphènes, plusieurs thérapies par la parole (e.g. thérapie comportementale cognitive (CBT) et l'utilisation de la neuroplasticité. Au cours de ce traitement, j'expliquerai plus en détail l'origine des acouphènes et répondrai aux questions éventuelles. Ensemble, nous déterminerons pourquoi vos acouphènes vous dérangent. Nous discuterons des différentes options de traitement et de celles qui vous conviendront le mieux en fonction de vos besoins.

 

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Quel est le pronostic?

On a souvent de préjugés sur les acouphènes. Régulièrement on entend dire qu’il faut ‘simplement’ vivre avec. D'une certaine manière, ça peut être vrai, mais il y a beaucoup à apprendre sur la façon de ‘vivre avec’. Car à terme, 95% des personnes verront leurs symptômes diminuer de manière significative.

Les acouphènes et l'hyperacousie ne sont pas un problème durable pour tout le monde. La plupart des gens connaissent une baisse d’intensité de leurs symptômes au cours du premier semestre. Si certains développent une réaction émotionnelle forte aux acouphènes au cours des premières semaines ou les premiers mois, il peut leur falloir beaucoup de temps pour s’adapter à ces problèmes. Le but est de se détendre pour que le cortex auditif se calme. L’ idée n’est pas de vivre les acouphènes comme quelque chose de terrible et de menaçant, car la peur et l'anxiété agissent dans le cerveau comme une sorte d'amplificateur. Le système limbique, qui est la partie du cerveau qui traite les émotions, est souvent hyperactif chez les patients anxieux.

 

Au cours de la séance de physiothérapie, vous apprendrez, par des exercices de respiration et de méditation, à réduire cette hyperactivité du cerveau, ainsi à relativiser la gêne des symptômes.

Maux de tête
Maux de tête

A+ tard :)

Troubles musculo-squelettiques
Troubles musculo-
squelettiques

Telles qu’elles sont répertoriées dans la Classification internationale des maladies, les affections ostéo-articulaires et musculaires regroupent plus de 150 diagnostics portant sur l’appareil locomoteur, c’est-à-dire les muscles, les os, les articulations et les tissus associés comme les tendons et les ligaments. Elles comprennent des atteintes soudaines et de courte durée comme les fractures, les entorses et les foulures, et des états pathologiques durables provoquant des douleurs et une invalidité permanentes.

Les affections ostéo-articulaires et musculaires se caractérisent généralement par des douleurs (souvent persistantes) et par une limitation de la mobilité, de la dextérité et des capacités fonctionnelles qui réduisent l’aptitude à travailler et à participer à la vie sociale et, de ce fait, nuisent au bien-être mental et plus largement à la prospérité des communautés. Les plus courantes et les plus invalidantes de ces affections sont l’arthrose, les douleurs dorsales et cervicales, les fractures dues à la fragilité des os, les traumatismes et les affections inflammatoires systémiques comme la polyarthrite rhumatoïde.

 

Les affections ostéo-articulaires et musculaires englobent des pathologies qui touchent:

  • les articulations, comme l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique, la goutte, la spondylarthrite ankylosante;

  • les os, comme l’ostéoporose, l’ostéopénie et les fractures dues à la fragilité osseuse, les fractures d’origine traumatique;

  • les muscles, comme la sarcopénie;

  • le dos, comme les douleurs dorsales et cervicales;

  • différents systèmes ou régions du corps, comme les douleurs régionales ou étendues et les maladies inflammatoires telles que les atteintes du tissu conjonctif ou la vascularite qui ont des manifestations ostéo-articulaires et musculaires, par exemple le lupus érythémateux disséminé.

 

Les affections ostéo-articulaires et musculaires peuvent survenir à tout moment de l’existence mais sévissent principalement à partir de l’adolescence jusqu’à un âge avancé. Leur prévalence et leur impact devraient augmenter à mesure que la population mondiale vieillit et que les facteurs de risque de maladies non transmissibles deviennent plus fréquents, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les affections ostéo-articulaires et musculaires se conjuguent souvent à d’autres maladies non transmissibles dans les morbidités multiples.

 

(Texte tiré du site Web de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)

 

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